[1922 - Event St Valentin] Mais qui a tué Marla ?

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Plus tu y penses, plus tu es contente de la mort de Marla. C’est triste à dire, mais elle n’était pas aimé de partout à Pepperville et surtout pas de toi. Maintenant elle emporte ton secret dans sa tombe et ce qui il y a de mieux. Tu t’apprêtes à prendre la parole quand ton patron t’intercepte pour te dire de dissimuler la drogue cachée derrière le bar. La drogue ? Quelle drogue ? Tu n’aimes pas cette histoire et tu as peur que si on te voit avec, tu sois tout de suite accusée. Surtout qu’à l’instant où tu as mis la main sur un des paquets de drogue, le commissaire dit qu’il veut fouiller les gens. Tu es un peu paniquée, ne sachant que faire avec ce que tu tiens dans la main. Le cacher, oui. Mais où ? Discrètement, tu jetes le sachet dans la poubelle, espérant que personne de sensée n’irait pensé à fouiller la dedans. Maintenant, il faut que tu t’occupes de la drogue dans le bureau. Mais tu ne sais pas comment y aller pour ne pas attirer les soupçons. Alors, pour le moment, tu t’assis juste à côté du détective, lui servant son verre, avant de lui dire “Je m’en prends un également. Trinquons pour Marla.”

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Debout face au miroir, Katherine essayait de reprendre consistance. Elle venait de voir un cadavre et s’était retrouvée enfermée dans un bar avec un meurtrier. En soi, cela fait énormément. Attrapant la petite fiole d’alcool qui la suivait partout depuis quelques semaines, elle en but une gorgée avant de s’apprêter à rejoindre les autres. Elle avait déjà pas mal bu mais ne sentait plus réellement les effets de ce qu’elle considérait désormais comme peu d’alcool. En sortant des toilettes, la jeune femme découvrit le sort qui venait d’arriver à sa sœur. Surprise de voir le corps de Suzanne sans vie, Katherine rangea sa fiole, poussa un cri et se jeta vers le cadavre de sa petite sœur. Les deux sœurs Plumcket n’étaient vraiment proches mais ce fut un choc pour l’aînée de constater la mort de sa sœur. « Suzy ! Oh mon dieu Suzy ! » Puis elle se releva ! « Qui a fait ça ? Commissaire, trouvez-vite le meurtrier ! » Constatant que Dorothy avait les mains liés, elle se mit à lui reprocher la mort de sa sœur. « Bien sûr que c’est vous ! La barmaid jalouse ! »

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Repoussée par mon mari, c’est à nouveau l’humiliation que je suis obligée de subir, et ce devant des personnes qui se scrutent les uns les autres. Et dire que je venais de dire à mon mari que j’étais prête à fermer ma bouche pour lui garantir un soutien dans le cas où on le soupçonnerait du meurtre de son amante ! Je le regrettais déjà, parce que je me rendais compte que même mon soutien n’a aucune valeur à ses yeux. Finalement Joe proposa que chacun aille s’asseoir et je profitais de cela, sans grande conviction…Le fait qu’on vient m’accuser d’être un peu trop sur la défensive envers Franck et Joe, ne me faisait ni chaud ni froid, tellement j’avais l’impression de vivre un cauchemar…cauchemar qui n’allait pas en s’améliorant, une fois que Suzanne Plumcket tomba de toute sa masse au sol, sans crier gare. Inerte…Elle apparemment été empoisonné et le commissaire se réveille soudain pour venir fouiller tout le monde. Un peu paniquée je regarde autour de moi, et finalement, ce n’est pas vers mon mari vers qui je me tourne mais bel et bien Franck ! Je m’approche de lui alors que l’on va tous subir cette fouille qui s’écourte avant que tout le monde n’y passe. Dorothy ?? une empoisonneuse ? non…ce n’est pas sérieux. Voyant le commissaire chercher à mettre les menottes à Dorothy, moi je sers le bras de Franck à côté de moi, avant de le regarder, complètement perdue. « Ce…ce n’est pas possible, cela ne peut pas être Dorothy… » déclarais-je à l’intention du pianiste « Elle… c’est une fille bien n’est-ce pas ? » je lui demandais cela surtout parce que j’avais besoin d’entendre que d’autre trouvait tout ceci ridicule. Et puis…si vraiment elle était coupable, est-ce qu’elle aurait gardé la fiole sur elle ?? A mon avis, quelqu’un lui avait mis dans la poche.

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Franck n’en menait pas large. Il avait l’impression que sa couleur de peau ne ferait que l’incriminer. C’était injuste mais depuis le temps qu’il foulait le sol de cette bonne vieille planète Terre, il avait appris cette cruelle leçon : la vie était injuste si vous ne naissiez pas blanc. Etre noir était un handicap aux yeux des autres mais pour lui, c’était une fierté. Oui, il était fier de sa différence, fier de ses origines. Né américain, il n’oubliait pas moins que ses ancêtres étaient d’anciens esclaves. Aujourd’hui, il n’avait nulle autre aspiration que d’être heureux dans la vie. Il ne demandait rien à personne mais hélas pour lui, son bonheur se trouvait auprès de la seule femme qu’il ne pouvait avoir : Lizzy. Alors quand un nouveau meurtre les surprit tous, il paniqua. Sa nervosité se voyait clairement sur ses traits fatigués. Allait-on encore l’accuser ? Nerveux, il obtempéra à la demande du commissaire. Il n’avait rien à craindre de cette fouille. « Tout va bien aller… Cette folie va prendre fin, j’en suis certain » murmura-t-il à son amante en posant sa main sur la sienne pour la réconforter. Il n’y croyait pas un mot… mais il souhaitait la réconforter, lui apporter le soutien dont elle avait cruellement besoin. Franck fut surpris pour la serveuse. C’était impensable… Pourquoi aurait-elle tué Marla et l’autre femme ?! « Je n’y comprends plus rien ma chère… J’ai l’impression de nager en eaux troubles » soupira-t-il. Et si le coupable n’était pas la serveuse mais le barman ? Après tout, Joe avait accès à toutes les bouteilles.

@Samuel Carter

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Tout le monde semblait sur les nerfs. Joe essayait de calmer les esprits mais personne ne semblait vouloir l’écouter, se réunir et boire un verre. La soudaine coupure d’électricité et le nouveau meurtre qui en découla n’allaient clairement pas aider les gens à vouloir boire un coup désormais. Joe ne comprenait plus rien. Pourquoi tuer d’autres personnes ? Parce qu’ils étaient des témoins ? Pourtant personne ne savait rien pour le moment. En observant les autres, il remarqua l’attitude de Franck avec la femme du patron. Après la façon dont ce dernier s’était comporté avec elle, cela ne le surprit qu’à moitié. Mais ils jouaient à un jeu dangereux. Joe préféra ne rien dire pour ne pas envenimer les choses. Cela ne servait à rien et s’il survivait, il comptait bien conserver son emploi. Joe reposa les yeux sur le nouveau cadavre et soupira. Quelle folie. Cette femme ne méritait pas la mort. Pas plus que Marla même si c’était une garce. Néanmoins, Joe se demanda où avait pu disparaitre Katherine pendant ce temps. Il se tourna vers elle alors qu’elle accusait Dorothy. Joe ne croyait pas un instant en la culpabilité de la serveuse. Elle n’aurait jamais gardé une telle preuve sur elle. Il se rapprocha de Katherine. « N’accusez pas ainsi cette gentille fille… Pourquoi aurait-elle gardé sur elle une telle évidence alors que l’on savait que le commissaire allait nous fouiller ? D’ailleurs où étiez vous juste avant ? Vous étiez la seule à ne pas être parmi nous. » Il se tourna vers son patron. « Vous n’aurez pas des bougies quelque part ? Il faudrait éviter qu’on se retrouve à nouveau dans le noir… »

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Arthur n'aurait pas pensé qu'un nouveau meurtre se ferait. Selon les dires de tout le monde, Suzanne avait été empoisonnée. Il observa son propre verre et le vida instinctivement sur la table avant de se lever. Sans attendre il balança les bouteilles à sa portée sur le sol. « Il vaut mieux arrêter de boire tout ça !! » Même si ça lui crevait le cœur. Les accusations, il s'en fichait. Il avait vidé tout ce qu'il pouvait quand le commissaire trouva une fiole de poison sur la jeune serveuse. Arthur écarquilla les yeux et pointa Dorothy et le Commissaire d'un index tremblant. « C'est impossible ! Je connais assez Dorothy pour savoir qu'elle ne ferait jamais une chose pareille !! Je trouve ça très étrange de la part de la seule personne capable de nous fouiller qu'il trouve une fiole aussi rapidement !! » Tonna le détective, plissant les yeux de suspicion. Il se déplaça dans la pièce en clopinant un peu. « Tout comme je trouve très étrange que Suzanne soit empoisonnée pile quand les verres ont été servit. Joe, vous pourriez très bien être complice de tout ça, après tout, elle est votre plus proche collègue non ? » Il disait ça, il disait rien.
@Astra R. Winters

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La panique me gagnait de plus en plus. Mon personnel comme mes clients étaient fouillés, les lumières ne cessaient de s’éteindre et s’allumer, pour à chaque fois nous dévoiler un nouveau cadavre. Voyant ma femme s’approcher de notre pianiste, je deviens fou, et m’empare de son poignet, le lui tordant cruellement en tentant de l’éloigner de lui. Je vois rouge, comprenant que ma propre femme m’a trahis, elle qui disait m’accorder toute sa confiance à peine un instant plus tôt.

- Alors c’est ça ta vengeance, vipère, fricoter avec le pianiste ? Tu disais me soutenir, mais c’était pour mieux me planter un poignard dans le dos ! Ta jalousie nous perdra tous ! Et tu veux rire ? Je n’ai même pas couché avec Marla, non, elle était bien trop droite dans ses bottes la petite, elle n’aurait jamais accepté ! Retourne avec ce bon à rien de pianiste, je suis persuadé que vous payerez la mort de cette pauvre Marla !

Je repoussait brutalement Liselotte dans les bras de Frank, et m’écartais avec dégoût de cette traîtresse. J’étais maintenant persuadé que c’était elle qui avait assassiné Marla, essayant de me faire payer mes inconduites passées, alors que tout était de sa faute ! J’allumais une cigarette d’une main tremblante de rage. Le poison est une arme de femme après tout, et n’importe qui aurait pu glisser cette fiole dans la poche de la serveuse.

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